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L'OPALE (logement social) : dégâts d'une tourmente

 

 

Des dégâts considérables qui ont imposé l'intervention de l'État

Libéralisme et ville maigre, c'était le credo de la municipalité CARIGNON en 1983. Les dégâts ont été considérables et pour l'Office HLM, et pour ses locataires.

A partir de 1983 le désengagement municipal, joint à d'évidentes carences de gestion, a entraîné une chute libre dans la construction et l'entretien du parc social à Grenoble. Des conseils d'administration sans débat ; un personnel géré sans égards ; une gestion sans rigueur tant dans le recouvrement des recettes que dans l'entretien du patrimoine ou que dans l'élaboration des projets de constructions nouvelles ainsi que dans les passations de marchés ; des modalités d'attribution des logements sans transparence ; le confinement des familles en difficulté dans les grands ensembles du sud de la ville... Mais aussi : prise en charge de frais sans liens avec l'activité de l'Office HLM, paiement d'indemnités mensuelles à la présidente.

Dans les années 1989 à 1991, la situation financière de l'Office HLM était telle que l'État a imposé un plan de redressement, suite à une inspection diligentée par le Ministère de l'Équipement que deux représentants de l'opposition municipale avaient saisi.

Enfin de 1991 à 1995 un redressement s'est amorcé, avec extension du champ territorial, appel aux procédures de réhabilitation et apurement financier. Il a fallu imposer au maire Alain CARIGNON un nouveau directeur général de l'OPALE qui a élaboré un plan de redressement en liaison avec l'Union Nationale des HLM et les services de l'État, en premier lieu la Caisse de Garantie du Logement Social.

Sous couvert de libéralisme économique, c'est une gestion qui se souciait peu des règles pourtant destinées à protéger l'organisme. C'est selon ces recettes que l'OPALE était « en gestion directe de la mairie » (Alain CARIGNON, octobre 1989), gestion favorisée par « le surprenant manque de vigilance des services préfectoraux » (Inspection Générale de l'Équipement, 15 janvier 1990) et que le procureur de la République, saisi par un élu de l'opposition puis par deux associations de locataires représentées au conseil d'administration, a estimé ne pas avoir à poursuivre.