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Parkings : les Grenoblois une fois de plus fort maltraités ?

 

 

Favoritisme, recel et faux : ouverture d'une enquête préliminaire

Alain CARIGNON devrait être entendu par la police judiciaire de Grenoble (une audition initialement prévue le 29 février 2007 a été retardée à cause des élections présidentielles et législatives) qui enquête sur le contrat et ses avenants passés en 1992 entre la ville et la COMPAGNIE GÉNÉRALE DE STATIONNEMENT, devenue SOGEPARC - VINCI, à propos des parkings Verdun, Hoche, Lafayette, Philippeville, Denfert-Rochereau, Terray, Le Musée, Schuman-Europole.

Une enquête préliminaire pour favoritisme, recel et faux a été ouverte par le parquet de Grenoble suite à l'arrêt de la cour administrative d'appel de Lyon, en date du 29 septembre 2005, qui a jugé que les règles de mises en concurrence n'avaient pas été respectées : la ville aurait dû insérer un avis d’appel à la concurrence au journal officiel des communautés européennes. La concession des parkings a été obtenue pour 30 ans... jusqu’en 2022 !

Un article publié le 04 mars 2007 (daté du 03) par Le Monde intitulé "M. Carignon sera entendu sur les marchés des parkings de Grenoble", signé par Sophie LANDRIN, précise que « L'ancien élu devrait s'expliquer sur les modalités financières de ce contrat, très défavorable à la ville. La filiale de la GÉNÉRALE DES EAUX avait en effet acquitté, pour acquérir le droit d'exploitation des parcs de stationnements affermés, la somme de 20,3 millions de d'euros. « Une somme destinée à permettre le remboursement d'une partie des emprunts contractés par la collectivité pour le financement de ces parcs », selon le contrat. Mais la ville s'était, dans le même contrat, engagée à verser au concessionnaire, chaque trimestre, pendant dix-huit ans, une "participation forfaitaire" de 289 653 euros, hors taxes, soit le montant exact du droit d'entrée payé par la société contractante. »

Alain CARIGNON a déclaré au Dauphiné Libéré le 03 mars 2007 : « Je ne suis pas au courant, je n’ai pas été informé. Aucune calomnie ne me détournera de mon objectif, qui est le débat politique sur des questions de fond. »

Les Grenoblois n'auraient donc pas été maltraités par leur ancien maire ?